Selon l’actualité partagée par
Togo news, suite à la rencontre virtuelle des 15 chefs d’État de la région ouest africaine, dont le président du Togo
Faure Gnassingbé, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a présenté un plan d’action pour essayer de mettre fin à la crise politique au Mali. En effet, les présidents ont affirmé qu’ils demandent la mise en place rapidement d’un gouvernement d’union nationale en faisant participer l’opposition malienne ainsi que la société civile. En outre, les chefs d’État encouragent le président malien à faire participer M5 Juin, le mouvement du 5 juin à cet exécutif le tout dans un esprit purement patriotique.
Un nouveau gouvernement au Mali
D’après le président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, des ministres régaliens pourraient être nommés bien avant la constitution du gouvernement d’union nationale au Mali. Selon lui, les ministères concernés seront ceux des Finances, la Sécurité intérieure, des Affaires étrangères, de la Justice et de la Défense.
Selon les journaux togolais en ligne, le chef d’État malien Ibrahim Boubacar Keïta a affirmé le 27 juillet soir, de former un gouvernement de seulement 6 membres autour du chef du gouvernement Boubou Cissé. En effet, le président a confié à ce dernier la mission de former un gouvernement d’union nationale suivant ainsi les recommandations de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, dont le président togolais, Faure Gnassingbé.
Les nouveaux ministres
Suite à ces recommandations plusieurs poids lourds qui ont dû démissionner suite aux législatives qui ont eu lieu durant mars-avril derniers, ont conservé leur poste comme M’Bemba Moussa Keïta comme ministre de la Sécurité et Kassoum Tapo occupant le poste de ministre de la Justice.
En outre, d’après Togo news, le pouvoir en place a préféré faire un geste en confiant à l’opposition, Abdoulayé Daffé, le ministère de l’Economie et des Finances. En effet, ce dernier est la personne la plus proche du mentor de l’Imam Mahmoud Docko, Chérif de Nioro.
Toutefois, selon l’opposition, cela semble n’est pas suffisant. Selon Nouhoum Togo, le porte parole du Mouvement du 5 juin, les différentes propositions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, semblaient ne pas répondre aux attentes de la volonté du peuple malien ni de l’opposition.